Également connu sous le nom de FAP ou DPF, le filtre à particules est un dispositif est monté sur presque tous les moteurs diesel modernes et élimine les particules solides générées par ces moteurs. Vous souhaitez en découvrir davantage sur cette pièce qui fait largement parler d’elle ces dernières années ? Continuez la lecture de notre article pour découvrir tout ce que vous devez savoir à son sujet.
Plan de l'article
Qu’est-ce que le filtre à particules ?
Le filtre à particule est un dispositif situé dans le tuyau d’échappement qui est chargé de retenir toutes les particules solides générées par les moteurs diesel. Une fois que le filtre est « plein » de ces particules, il les incinère, réduisant ainsi le niveau des émissions polluantes. Ce processus est connu sous le nom de régénération. Bien qu’il soit de plus en plus courant dans les nouveaux modèles pour répondre aux normes anti-pollution Euro V et Euro VI actuelles – il est aujourd’hui utilisé dans la grande majorité des modèles. Si votre voiture est antérieure à 2006, elle n’en est probablement pas équipée – et dans ce cas, vous n’êtes pas obligé de l’installer non plus – mais pour vous en assurer, consultez votre carnet d’entretien… ou demandez au garage lors de votre prochain entretien. Vous vous demandez ce qu’il se passe si ce dispositif tombe en panne ? Le témoin de dysfonctionnement du moteur sur le tableau de bord s’allume et le moteur peut tomber en panne.
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Comment élimine-t-il les particules ?
Cela dépend de la façon dont vous utilisez votre voiture. En moyenne, il faut faire tourner le filtre pendant environ une demi-heure à plus de 2 500 tr/min pour que les gaz d’échappement atteignent une température suffisamment élevée – environ 600 degrés – pour incinérer les particules solides. Si le moteur tourne très peu au-dessus de ce régime, lorsque le filtre est « plein » de ces particules, le moteur lui-même devra effectuer un cycle de régénération ; pour ce faire, il injectera plus de carburant que d’habitude, ce qui augmentera la température des gaz d’échappement. Ces cycles peuvent se produire tous les 1 000 ou 1 200 km – selon le type d’utilisation – et pendant ce processus, la consommation de carburant augmente – de 10 à 15 % – et le bruit du moteur devient plus grave ; il dure généralement environ 20 minutes, pendant lesquelles vous pouvez conduire – le moteur ne doit pas perdre ses performances – mais vous ne devez pas arrêter le moteur.
Comment prolonger la durée de vie du filtre à particules ?
Suivez le programme d’entretien du constructeur, en accordant une attention particulière au type d’huile moteur. Les modèles équipés d’un filtre à particules utilisent généralement une huile à faible teneur en soufre, préparée pour résister à la « contamination » produite dans l’huile par l’injection de plus de carburant que nécessaire lorsque la température de l’échappement doit être augmentée pour la régénération. Cette huile coûte, en moyenne, environ 20€ de plus que l’huile normale. Évitez également les trajets courts. Sur les courts trajets, le moteur n’atteint généralement pas sa température de fonctionnement idéale… et le filtre non plus, il se sature donc plus facilement et le moteur devra lancer un cycle de régénération tous les quelques jours, voire tous les 1 000 km ou moins. Prenez la route de temps en temps. Si vous ne roulez qu’en ville, le filtre accumule beaucoup de particules solides. De plus, comme l’échappement fonctionne à basse température, le moteur est obligé d’effectuer une régénération active de temps en temps.
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Vous l’aurez compris, le filtre à particule constitue un élément absolument indissociable d’une voiture. Vous cherchez à remplacer le vôtre ? N’hésitez pas à jeter un coup d’œil au site de catalyseur Auto qui sont référents sur le domaine.
